Petit rappel
Les drones de pulvérisation sont de plus en plus utilisés dans l’agriculture ou le nettoyage de toiture.
Ces technologies innovantes permettent non seulement de réduire l’usage des produits chimiques, mais aussi d’accroître l’efficacité des traitements.
Dans cet article, nous parlerons de la réglementation et des aspects techniques concernant la mise en place de ce type de drone.

La réglementation
Utilisé dans le cadre du STS-01, un drone de pulvérisation est donc un drone de classe C5.
Mais, étant relié a un câble, on parle de C5 captif. C’est à dire, un drone relié au sol par un moyen physique (le câble).
Voici quelques points que l’utilisateur se doit de respecter :
- Hauteur de vol maximum 120 m , dérogation possible via SORA ou PDRA.
- Distance de vol maximum 100 m du télépilote, dérogation possible via SORA ou PDRA.
- Déclaration de vol via ALPHA TANGO
- Vérifier la zone de vol, restriction, aérodrome, zone règlementé, mise en place de protocole…

Mise en place technique
Le plus souvent, les drones de pulvérisation sont des « gros » drones, c’est à dire entre 4 et 8 kg.
Le télépilote doit donc prendre des mesures spécifiques lors de la mise en place de sa ZET :
- zone de sécurité = longueur de câble + 5m.
- distance des tiers de 30m mini.
- distance des tiers de 5m si vitesse lente.
- accès restreint à la zone d’opération.
- Poids maximal au décollage (MTOM) ≤ 25 kg Drone + charge utile incluse.
- Vitesse horizontale maximale ≤ 5 m/s Sécurité dans les environnements urbains.
- Hauteur maximale ≤ 120 mètres Limitation obligatoire (logiciel ou matériel).
- Système de géolocalisation (GEO-awareness) obligatoire Avertit le télépilote des zones interdites.
- Signalement électronique à distance (Remote ID) obligatoire. Transmission en temps réel de l’identité du drone aux autorités
- Mode « captif » obligatoire pour certaines fonctions. L’utilisateur ne peut pas désactiver certaines fonctions critiques.
- Indication visuelle du statut du drone obligatoire. Lumière ou indicateur pour identifier si le drone est prêt à voler.
- Mécanisme d’arrêt d’urgence obligatoire indépendant. Doit permettre l’arrêt immédiat des moteurs.
- Protection des hélices recommandée. Surtout pour vol à proximité de personnes.
- Manuel d’utilisation conforme obligatoire. Fournit par le fabricant.
- Étiquette de classe C5 apposée obligatoire sur le drone.
A noter que le parachute n’est pas obligatoire en ce qui concerne les drones captifs !